A gauche, Takeo. A droite, Asato. |
Titre: Kids
Titre original: キッズ
Année: 2008
Pays: Japon
Réalisateur: Tatsuya Hagishima
Genre: Drame, fantastique
Casting:
#Kuriyama Chiaki => Shiho
#Koike Teppei => Asato
#Tamaki Hiroshi => Takeo
Synopsis:
Dans une petite ville au Japon se rencontrent Takao, un garçon au sang chaud, indépendant et solitaire, et Asato, récemment installé, son exact opposé, sensible et fragile. Mais ils ont un point commun: ils n'ont jamais eu de véritable ami. Rien ne laissait présager qu'ils allaient s'entendre, mais un jour dans un café restaurant Takao découvre qu'Asato possède un étrange pouvoir surnaturel.
Mon avis: Je trouve que c'est une bonne idée de commencer par ce film. Tu me diras, bonne idée ou non, c'est fait, donc dans tous les cas, on s'en fout. Le truc, c'est que c'est la seconde fois que j'écris ce pavé parce que je ne suis absolument pas familière avec l'utilisation de cette plateforme et que comme un gros boulet, l'article que j'avais écris, et ben je l'ai supprimé, héhé. *se pend* Donc voilà, je disais que j'ai trouvé intéressant de commencer par ça, parce ça réunis mes vielles habitudes cinématographiques, c'est à dire tout ce qui a attrait au fantastique et à la science fiction, et ce qui depuis à peu près un mois et demi a comblé mes longues soirées seules à glander: les dramas et films Coréens et Japonais. Avant, je l'avoue, je connaissais pas trop, et à par Hayao Myasaki et Maximum the Hormone, je n'avais strictement aucune connaissances en ce qui concerne la musique et les films asiatiques. Mais voilà, un peu d'ouverture au monde ne fait pas trop de mal, et même si je crois avoir perdu quelques neurones en route, mes accès de niaiseries ont été comblés par Super Junior et autres You're Beautiful. Non, je n'écoute pas Miracle en ce moment même... Même si tout ce que j'ai pu regarder n'était pas forcément à tomber par terre (sauf peut-être par sa connerie), j'ai quand même eu quelques coups de cœur comme Hanazakari no kimitachi e (Hana Kimi pour les intimes) ou mieux, Nodame Cantabile, où joue d'ailleurs le brillant Tamaki Hiroshi, qui joue Takeo dans le film dont je vous parle. (T'as vu un peu c'te pirouette? Ou comment dévier pendant bien dix minutes et revenir ni vu ni connu au sujet principal.)
Pour en revenir à ce qui nous intéresse, et après ce paragraphe de blablatage inutile à en faire fuir le peu de lecteur que je peut avoir, je vous présente donc Kids. Très sincèrement, je trouve qu'il tiens plus du drame que du fantastique. Certes, au milieu il y a un mec qui peut déplacer des objets par la pensée et qui transfère des blessures d'un corps à un autre, mais je trouve que la dimension psychologique est bien plus présente qu'autre chose. On s'intéresse vraiment à l'amitié entre les deux garçons qui se forme, à leur histoire qui fait qu'ils en sont arrivés là. J'ai trouvé ce côté là particulièrement intéressant, la psychologie des personnages est vraiment bien travaillée et je n'ai pu que m'attacher à eux, et particulièrement à Asato. Je savais déjà qu'Hiroshi Tamaki était bon acteur, mais Koike Teppei m'a agréablement surprise. Je l'avais vu quelques jours auparavant dans la version film de Lovely Complex, et pour le coup, dans le genre qui ne vole pas haut, vous avez un bon exemple là. Il ne m'avais pas particulièrement marqué. Ici il est plutôt émouvant et assez bien dans le rôle, il aurait pu mieux faire, mais il est peut-être un peu jeune pour ça. Au delà donc de la dimension psychologique, le côté fantastique lui aussi m'a plus. Je ne suis pas particulièrement friande des films à grand renforts d'effets spéciaux et je préfèrerai toujours un bon vieux Doctor Who aux effets spéciaux pourrit à Avatar et autres Transformers. Le pouvoir d'Asato est bien travaillé, on montre les bons et mauvais côté à pouvoir faire ça, l'influence tragique que ça a eu sur sa vie. Il veut faire le bien mais n'en est pas toujours capable. Ça fait du bien de ne pas avoir l'impression de voir une démonstration de manichéisme, personne n'est parfait et tous les personnages font des erreurs. J'ai beaucoup aimé les musiques, déjà parce que même la grosse inculte que je suis a reconnu une ou deux chansons au milieu et que ça fait toujours plaisir (même si c'est uniquement parce qu'elles sont américaines...), et ensuite parce qu'il n'y avais pas ce côté lacrymogène que je déteste tant. Je préfère pas de musique du tout qu'une musique qui essaie absolument de me tirer les larmes à coup de violons. Il n'y a pas de musique de fond en permanence, pas de thème pour les personnages qui reviendrai, il y a même parfois d'agréables silences utiles à l'atmosphère. Enfin, le meilleur pour la fin, parce qu'il n'y a pas que le scénario et le jeu des acteurs dans la vie, la mise en scène. Je ne suis pas particulièrement spécialiste du domaine, mais je l'ai appréciée. Il y a une réelle mise en valeur du paysage Japonais parfois qui m'a beaucoup plus. Deux trois flash backs sont utilisés à bon escient, histoire de garder un peu de suspens sur le passé d'Asato, mais ils n'en ont pas fait trop, juste assez pour émouvoir. J'ai particulièrement aimé la séquence de l'accident et le traveling latéral au début, avec le ralentis. L'accident parait absolument interminable et l'effet est intéressant. Je n'avais pas franchement l'habitude de voir des mouvements de caméras travaillés dans les films Japonais que j'avais regardé juste là.
En bref, un film agréable et intéressant, on ne sent pas le temps passer et on reste dedans du début à la fin. Celle-ci est bien, j'en ait été satisfaite, je me doutais que ça serait comme ça, mais au fond ça fait du bien une happy-end toute simple, sans chichis. Alors si vous ne savez pas trop quoi regarder, que Koizora vous a déprimé hier soir ou que vous ne voulez pas perdre plus de neurones en continuant à regarder Boys Over Flowers (oui, je suis en mode références asiatiques!), je vous recommande Kids, parce que c'est cool le fantastique quand ça fait pas boom.
Note: 7.5/10
En bref, un film agréable et intéressant, on ne sent pas le temps passer et on reste dedans du début à la fin. Celle-ci est bien, j'en ait été satisfaite, je me doutais que ça serait comme ça, mais au fond ça fait du bien une happy-end toute simple, sans chichis. Alors si vous ne savez pas trop quoi regarder, que Koizora vous a déprimé hier soir ou que vous ne voulez pas perdre plus de neurones en continuant à regarder Boys Over Flowers (oui, je suis en mode références asiatiques!), je vous recommande Kids, parce que c'est cool le fantastique quand ça fait pas boom.
Note: 7.5/10